Who : Un nouveau visage qui commence seulement à émerger des eaux new-yorkaises. Chose précieuse et extrêmement rare, ce garçon a le pouvoir de toucher en plein cœur les auditeurs de rap underground, grâce aux multiples références culturelles dans ses textes et l’ambiance de ses morceaux, tout en proposant une musique qui reste accessible à un public beaucoup plus large.
What : Des grillz, une blondinette trop swaguée, des voix screwed, un BMX, des litres de purple drink et des kilos de purple weed, le tout sur une mélodie lentement hypnotisante. Le parfait hommage au rap de Houston et à tous ses héros défunts, DJ Screw et Pimp C en tête.
Where : À New York donc, plus précisément Harlem, dans le quartier de Cam’Ron et Max B. Ces derniers font clairement partie des influences d’A$AP Rocky, en particulier celui des 2 qui purge actuellement une peine de 75 ans de prison, à qui il emprunte son goût pour les refrains chantés et les instrus « wavy ».
When : Fin juillet, au sommet d’un été qui s’annonce déjà bouillant, Rocky nous offrira son premier album LiveLoveA$AP. Majoritairement composé par Clams Casino, génie derrière quelques-unes des plus belles prods de ces dernières années, on y retrouvera en invités d’autres jeunes très en forme comme Squadda B et MondreM.A.N. de Main Attrakionz.
Why : Simplement parce que le rap de la Big Apple n’avait pas été aussi excitant depuis très longtemps… Et ironie du sort, ce retour en grâce pourrait s’effectuer via un rappeur qui s’inspire des légendes du Dirty South. En espérant que Jay-Z ne fasse pas trop la gueule !
Article rédigé par Nico de Pure Baking Soda.
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