Archives mensuelles : mars 2011

Taylor Boyz – 28 Gramz: Pure Dope

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Dame Liz est partie hier rejoindre son ami Bambi et moi, par une association homonymique un peu tirée par les cheveux, je me suis ressorti des cartons le premier album des Taylor Boyz. Je parle des originaux bien sûr, ceux de Memphis, pas ceux de Chicago ni les gamins d’East Oakland ou le gang de Wiz Khalifa. S’ils ont apparemment disparu de la circulation aujourd’hui (retraite, prison, décès ?), K.O.Cane Wayne et Taylor Boy ont fait les belles heures d’Alkatraz Dope Muzik dans la seconde moitié des années 1990. Le label d’Al Kapone, au même titre que le Street Smart Records de Tommy Wright III ou le Hypnotize Minds de DJ Paul et Juicy J, aura contribué à définir ce son crapuleux si typique de M-Town à l’époque, mélange d’influences mobbish Westcoast et d’ambiances horrorcore, à base de boîtes à rythme TR-808 ou TR-909 poussiéreuses, de synthés cheap jouissivement stridants et de basses à déterrer les morts. Autrement dit, les prémices du “get buck get crunk” local qui, débarrassé de sa dimension crade et maléfique, se transformera ensuite au contact de la culture strip club d’Atlanta et d’un certain Petit Jean en party music survitaminée et caricaturale.

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R.I.P. Nate Dogg (19/08/1969 – 15/03/2011)

RIP Nate Dogg

Ses deux attaques cérébrales en décembre 2007 et septembre 2008 auront finalement eu raison de lui. Déjà diagnostiqué irrécupérable pour la musique, le crooner ultime du G-funk vient de perdre à même pas 42 ans son combat le plus important, celui pour la vie. Comme au moindre décès de célébrité, le flood des « Rest In Peace » n’a pas manqué de s’abattre sur les réseaux sociaux. Tendance agaçante diront certains (à juste titre ?), car souvent un peu trop machinale pour être honnête. Qu’importe les moutons de Panurge, s’il y en a bien un pour qui ça me fait sincèrement bizarre, c’est cet enfoiré de Nathaniel Dwayne Hale.

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Duardo – Route 666

Si le magazine XXL étendait sa liste de freshmen aux Frenchies, je miserais bien une piècette sur Duardo. Voilà 3 ans que le jeune vagabond vit son rêve franco-californien en poussant le délire tellement loin, mais néanmoins avec une vraie humilité quand on connait le bonhomme, qu’il est difficile de le taxer de wannabisme. Surtout, comment rester sourd à ses qualités de flow et de plume ? En quelques feats (avec Papillon et Bizzy BoneRicoDJ Noriega ou Casual notamment) et prestations live remarqués, auxquels s’ajoutent donc 3 clips désormais, la recrue du label L2K Calidad fait petit à petit monter le buzz autour de son premier album prévu pour… Pour quand au fait ?

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